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Pourquoi le corps garde la mémoire des traumatismes et comment s’en libérer ?IntroductionLes traumatismes, en particulier les violences sexuelles, laissent une empreinte non seulement dans l’espri

Photo du rédacteur: Mélanie PillaudMélanie Pillaud


Introduction

Les traumatismes, en particulier les violences sexuelles, laissent une empreinte non seulement dans l’esprit mais aussi dans le corps. Même après des années, certaines douleurs, tensions ou réactions émotionnelles sont le reflet de blessures non traitées.

Pourquoi le corps garde-t-il en mémoire ces traumatismes ? Comment s’en libérer ? Nous allons explorer ces questions cruciales.


1. Comment le trauma s’ancre dans le corps ?

Lorsqu’un événement traumatique survient, le corps passe en mode “survie” : le cerveau limbique (siège des émotions) prend le dessus et le système nerveux enregistre la menace. Parfois, cette réaction persiste même une fois le danger passé, créant des symptômes physiques tels que :

  • Des douleurs chroniques

  • Des troubles du sommeil

  • Une hypervigilance

  • Des réactions disproportionnées à certains stimuli

  • Un sentiment d’oppression ou d’angoisse inexpliqué


2. Identifier les signaux de son corps

Avant de libérer un trauma, il faut apprendre à écouter son corps. Des techniques comme le scan corporel ou l’auto-hypnose peuvent aider à identifier où se logent les tensions.

D’autres signes peuvent inclure :

  • Une fatigue inexpliquée

  • Des tensions musculaires constantes

  • Une hypersensibilité aux bruits ou aux contacts


3. Techniques pour relâcher le stress et la mémoire corporelle


L’hypnose thérapeutique : permet d’accéder à l’inconscient et de reprogrammer les réactions émotionnelles ancrées.

Le yoga et la respiration consciente : reconnectent au corps en douceur.

La thérapie par le son et le mouvement : utiliser le chant, la danse ou la musique pour relâcher les blocages émotionnels.

L’exercice physique régulier : aide à libérer les tensions et à rétablir une connexion positive avec son corps.


4. Se faire accompagner pour un travail en profondeur

Un spécialiste des traumas à Avignon, formé aux approches somatiques et à l’accompagnement post-traumatique, peut proposer un suivi adapté et progressif.


5. Pratiquer l’auto-compassion et la patience

Se libérer d’un trauma corporel ne se fait pas en un jour. Il est important d’adopter une approche douce et progressive, en s’accordant du temps et en évitant toute forme d’auto-jugement.


Conclusion

Le corps enregistre les blessures du passé, mais il est possible de l’aider à se libérer en douceur. Grâce à des approches adaptées et un accompagnement bienveillant, chaque femme peut progressivement retrouver une sérénité intérieure.

 
 
 

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